Et les débuts sont plutôt laborieux, malgré un tuto assez complet je me mange les barricades, me fait bouffer par le peloton dès le démarrage, envoi ma moto en plein dans les commissaires de courses, c’est un vrai festival. J’imagine que ceux qui ont joué à MXGP1 se sentiront chez eux. Je ne sais pas pourquoi j’étais parti du principe que le jeu était plutôt arcade avec une prise en main rapide, ce n’est pas vraiment le cas. Je pense que mon approche du jeu a été faussée par le petit aperçu que j’en avait eu au Paris Game Week, j’avais immédiatement eu le jeu en main, terminant premier sans encombre, j’imagine que toutes les aides du jeu étaient activées.
Musique d’entraînement de Rocky en tête j’enchaîne les tours de circuit pour me familiariser avec cette maniabilité qui se refuse à moi. Finalement c’est l’aspect « gestion du corps » qui me faisait défaut, celui-ci se fait avec le stick droit, il faut s’incliner dans les virages, basculer d’avant en arrière en fonction de comment on veut appréhender les sauts etc…Avec ma formation à la dur sur grand prix 4 j’avais oublié qu’un jeu de course ne se limitait par forcément à accélérer et freiner au bon moment.
Maintenant que je maîtrise mon corps :-D me voila au cœur du peloton (et parfois devant). Nouveau problème, je dois m’adapter à un IA très agressive n’hésitant pas à me faire valser en dehors de la route. Trajectoire exotique et bon équilibre sont des alliés précieux pour éviter les coups de roue. Heureusement en cas de coup dur il est possible de remonter le temps, un système que je n’apprécie pas vraiment mais qui est parfois nécessaire tant la perte d’une première place à cause d’un concurrent qui essaye de vous monter dessus peut être frustrant.
Me voila prêt pour rentrer dans l’arène, les modes de jeux ne sont pas extrêmement originaux mais sont nombreux. Course simple, contre la montre, championnat…je jette mon dévolu sur le mode carrière. L’arc des possibilités est assez large puisqu’il va de la création de son écurie jusqu’au choix de la mousse du guidon. De ce côté MXGP2 est très complet, les grandes marques sont au rendez vous pour les sponsors et accessoires, les possibilités de personnalisation sont très poussées. De quoi se faire plaisir sur les 21 circuits du jeu.
Contrairement au premier opus qui était disponible également sur l’ancienne génération de console, MXGP2 a fait le choix de la next gen, graphiquement ça se ressent (oui j’avais vu le premier opus tourner sur Ps4 :-P). Le gain se fait surtout du côté de la modélisation des pilotes et des motos, quasi irréprochable. La dégradation de la piste en cours de course est très bien réalisée visuellement, même si l’on peut regretter que cela n’ai pas d’incidence sur la maniabilité (avec la présence d’ornières par exemple). Plus on avance dans la course, plus la boue vient s’accumuler sur les pilotes et les motos, le rendu est très réaliste. Dommage que les « a côté » de la piste aient été laissés pour compte ; le public, les décors ne font pas très next gen, et les amateurs de Monster Girls repasseront.
MXGP2 s’adresse à tous, ceux qui suivent assidûment le Championnat du Monde de Motocross seront heureux de retrouver les circuits, pilotes, marques et sponsors officiels ; les fan de bricole pourront passer du temps sur la customisation de leur moto, et tout le monde pourra profiter du gameplay réussi et de la qualité graphique du soft. Si vous êtes fan ou tout simplement curieux de la discipline, MXGP2 vous offrira des heures de jeu de qualité ^_^
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