Lorsque le studio Français Arkedo s’associe avec SEGA pour le développement d’un jeu de plateforme forcément avec une touche de retro gaming on ne peut qu’être impatient de voir le résultat. Et quand dans la première vidéo on présente un lapin mort vivant défonçant tout un tas de monstre dans des effusions de sang et sur fond de métal forcément moi j’adhère tout de suite !
L'appel du lapin
Dans Hell Yeah! La Fureur du lapin mort vous incarnez Ash, un lapin mort vivant prince des enfers. Seul problème, vous voyez votre autorité réduite à néant alors que des photos intimes de vous en compagnie de votre canard de bain circulent dans votre royaume grâce à l’Enfernet. Comme la diplomatie ce n’est pas votre truc, vous partez dans une quête vengeresse où tout ce qui vous croisera sera réduit en purée grâce à votre « scie circulaire jetpack ».
Vous ne trouverez le repos que lorsque vous aurez tué les 100 montres qui ont vu la photo.
Hell Yeah! se présente comme un bon vieux jeu de plateforme en 2D. Il est constitué de 10 mondes labyrinthiques qui représentent autant d’environnements de jeu différents. La complexité des niveaux est propice à l’exploration car le jeu regorge de quêtes annexes qui vous permettront de récupérer des équipements pour Ash. Le quête principale est de son côté plutôt bien balisée, puisque certaines portes dans le niveau ne s’ouvriront que lorsque vous aurez tuez un certain nombre des 100 montres uniques du jeu. Au final on n'a pas le temps de s'ennuyer d'autant que notre lapin n'hésitera pas à troquer son jetpack contre un sous marin ou un vaisseau spatial dans une séquence qui ne sera pas s'en rappeler un certain asteroids.
Pour se battre, notre lapin dispose d’un improbable mix entre une scie circulaire et un jetpack qui vous permet de découper vos ennemis tout en faisant des sauts vertigineux. A cela vous pouvez rajouter des armes qui vous seront bien utiles pour tuer les ennemis à distance. Les ennemis vous rapportent de l’argent que vous pourrez dépenser dans un des nombreux magasins disséminés dans les niveaux. Upgrade d’arme, achat de grenade ou tout simplement des customisations pour votre lapin seront à disposition. L’inertie de votre personnage sera difficile à appréhender au début mais après quelques dizaines de minutes votre lapin répondra au doigt et à l’œil.
Ash se prend pour bruce lee
Si jusque-là Hell Yeah! doit vous paraitre bien classique c’est véritablement du côté de l’ambiance que le jeu se démarque. Tout dans le jeu est fait pour vous décrocher un sourire. Le chara design de Ash mais aussi des 100 montres est particulièrement réussi. Les discutions entre Ash et les PNJ, que ce soit les montres ou sont major d’homme Nestor font toujours mouche et sont bourrées de références « geek » (Dragon Ball, Olive et Tom, Sonic, Mortal Kombat, batman...). Même les musiques notamment celle du « monde mignon » participent particulièrement bien à l’ambiance.
Le gore a aussi une place prépondérante dans le jeu par exemple lorsque vous aurez battu un des 100 montres vous pourrez lui faire une sorte de « finish him » ultra gore qui se débloquera vie un mini jeu dans le plus pur esprit Wario Ware.
Graphiquement le jeu s’en sort parfaitement, les décors sont magnifiques avec des arrières plans qui les mettent en valeur. L’ensemble n’est pas trop surchargé et l’action reste parfaitement lisible. Ceux qui aiment les graphismes en 2D seront aux anges.
Alliant à la fois un gameplay efficace et une humour qui fait mouche, Hell Yeah! arrive facilement à nous distraire tout en proposant un challenge intéressant. Proposé en plus à un prix super attractif, Hell Yeah! a toutes les qualités pour vous faire passer un bon moment.
18/20
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