Playstation-Gate - Le blog de Dark-Messiah

Le blog de Dark-Messiah

Blog dédié aux jeux video, culture geek, cinema...


[TEST PS3] ENSLAVED ODYSSEY TO THE WEST

Publié par dark-messiah sur 6 Décembre 2010, 12:14pm

Catégories : #TEST PS3

150384-enslaved.jpg

J’aime bien terminer mes jeux, alors obligatoirement quand beaucoup de titres sortent le même mois (entre octobre et novembre), je ne peux pas suivre et je prends du retard.

Alors quand je joue à Enslaved près de 2 mois après sa sortie je me demande si un test est nécessaire. Si le jeu avait été une daube infâme je me serai bien abstenu, mais ici nous avons affaire à un titre de qualité qui mérite bien ces quelques lignes sur mon blog.


L’histoire prend place 150 ans après notre ère, la terre est dévastée et envahie par les robots mais la raison de se désastre ne sont pas évoqués, du moins au début. Attention, ici point de dévastation à la fallout, avec des paysages lunaires, des villes totalement détruites, non, les villes sont simplement vidées de leur habitants et laissées à l’abandon. La nature reprend donc ces droits et on retrouve un environnement urbain envahi par la végétation et quelques animaux, un peu à la façon du film « je suis une légende ».


1024x768_wallpaper_2.jpg

Vous incarnez le personnage de Monkey et les choses commencent mal puisqu’au début du jeu vous êtes détenu dans un vaisseau d’esclavagistes, heureusement une jeune femme du nom de Tripitaka (Trip), prisonnière elle aussi arrive à s’échapper et à saboter l’appareil. Cela vous permet de vous libérer et de quitter le vaisseau en perdition en vous agrippant à la dernière cellule de sauvetage utilisée par Trip. Cette échappatoire peu orthodoxe ne sera pas sans conséquence et l’atterrissage ne se fera pas sans heurt, sous l’effet du choc vous tombez dans les vapes et pendant votre sommeil Trip vous appose sur la tête une couronne d’esclave.

Cette couronne agit directement sur votre cerveau si vous vous éloignez trop de Trip vous subirez d’affreuses douleurs, si elle meurt vous mourrez. Vous voila donc forcé à aider Trip, cette dernière souhaite rejoindre une petite communauté de survivant à 500km à l’ouest de votre point de chute, New York.



Voilà l’histoire de départ qui explique le titre du jeu Enslaved qui signifie asservi et le sous titre "Odyssey to the West" car nos 2 personnages doivent se rendre 500km à l’Ouest de New York.

Le jeu trouve donc ces bases dans la collaboration forcée entre les personnages, Trip est très technique, analyse beaucoup mais est faible et pleurnicharde, Monkey lui est solitaire a été élevé seul dans la nature et mise tout sur sa force brute.


iphone_3.jpg

iphone_2.jpg


Vous incarnez uniquement Monkey mais pouvez donner des ordres à Trip tel que rester à l’abri, courrir, faire diversion, actionner un bouton,  un peu à la façon de l’Odyssée d’abe.

Il faudra donc judicieusement gérer les 2 personnages car Trip étant très faible elle ne peut pas rester sous les feux des ennemis très longtemps, heureusement votre personnage peut distraire les ennemis en faisant des grands gestes pour les attirer vers lui.


VID00014-copie-1.jpg


L’interaction ne s’arrête pas là, à certain moments, il faudra porter Trip sur ces épaules, voir même la lancer pour accéder à une zone ou vous ne pouvez pas aller. Les mécanismes font un peu penser à ICO.

 

VID00020-copie-1.jpg

Outre les phases de collaboration, le jeu est ponctué de scènes de combat entre vous et les robots.
Pour vous défendre vous disposez d’un bâton qui permet de donner des coups en corps à corps mais également l’envoi de tirs plasma ou de flash incapacitant.
A part contre les boss, il n’y a pas une grande subtilité dans les combats tout du moins au début, par la suite il faudra adopter une stratégie en rapport aux ennemis affrontés. Par exemple pour un ennemi avec un bouclier il faudra utiliser d’abord un tir flash puis l’attaquer avec le tir plasma ou le finir au corps à corps. Les combats sont plutôt bien rendu malgré quelques problèmes de camera. Lorsque vous tuez le dernier adversaire d'une zone vous avez le droit à un finish brutal.

 

VID00029.jpg

VID00028.jpg


Il y a également des phases de « plateforme » à la assassin’s creed ou uncharted, elles représentent pour moi une petit déception puisqu’il suffit de matraquer le bouton croix pour réussir ces séquences,  la chute mortelle étant quasi-impossible. Il faudra cependant rester vigilant puisque c’est lors de ces phases de plateforme que sont cachés la plupart des secrets du jeu.

 

VID00018-copie-1.jpg


Des scènes de course poursuite viennent également varier le gameplay, ces séquences bien réalisées offre tout de même un intérêt en terme de jeu assez limité puisque l’impact des actions du joueur semblent quasi nul.

 

VID00021-copie-1.jpg


Graphiquement le jeu est magnifique les décors sont soignés et originaux. La profondeur de champ est énorme à tel point que l’on s’arrêtera de temps en temps pour admirer les environnements. Les personnages sont également modélisés à la perfection que ce soit dans les animations que dans les expressions du visage, les cut scènes dans le jeu faites avec le moteur graphique rendent totalement honneur au travail qui a du être fait en terme de motion capture.
De tel graphisme ne peuvent qu’impliquer d’avantage le joueur dans l’aventure et favoriser l’affection de ce dernier envers les personnages du jeu.

 

VID00025

VID00013-copie-1.jpg


Enslaved est donc un jeu parfaitement manié de bout en bout, certes il  n’est pas révolutionnaire, un peu court et reprend des mécanismes de jeu déjà vus, mais un tel soin apporté à un titre de nos jours fait plaisir à voir. On pourrait croire qu’à la manière d’heavenly sword (du même studio) les graphismes servent de cache misère au reste du jeu, mais ici ce n’est pas le cas. Scenario, graphismes, gameplay tout est ici parfaitement maîtrisé et fait donc d’enslaved un incontrounable de cette fin d’année.

 

 


 

 

Commenter cet article

Archives

Articles récents