Il y a quelques jours j'ai eu la chance d'être invité par 2Kgames et l'agence minuit douze pour tester le jeu que j'attends le plus cette année, Bioshock infinite.
Comme tous jeux attendus, Bioshock infinite devra relever des challenges de taille, comme succéder au 2 très bons premiers épisodes de la licence, faire oublier la ville mythique de Rapture mais aussi justifier la longue attente du jeu qui a quand même été annoncé officiellement fin 2010.
C’est dans un grand hôtel parisien que s’est tenu l’évènement, mais avant de pouvoir tester le jeu manette en main nous avions rendez-vous dans la salle de cinéma de l’hôtel pour avoir droit à une présentation du jeu par Ken Levine himself (qui est en quelque sorte le papa de Bioshock). Je savais que des développeurs devaient faire le déplacement, mais voir Ken Levine en chair et en os c’était juste génial. Lors de sa présentation nous avons eu droit à 2 trailer qui avaient déjà été présentés, et à un extrait de gameplay qui montre la première rencontre entre Booker DeWitt et Elizabeth (un court extrait de cette rencontre avait été présenté aux VGA). Ken Levine a d’ailleurs fortement insisté sur la relation entre ces 2 personnages qui sera un maillon essentiel de l’histoire mais aussi du gameplay.
Une fois ces présentations expédiées, nous avons enfin pu tester le jeu. La demo proposée prenait place au début du jeu, lorsque Booker DeWitt découvre la ville de Columbia. Contrairement aux premiers bioshock on arrive dans une ville vivante où tout le monde semble joyeux (ou presque), on remarque quand même rapidement l’omniprésence d’affiches de propagandes religieuse et politique. La situation va vite dégénérer alors qu’un évènement vous fera démasquer comme « le faux prophète ». A noter que lors de cette séquence vous serez amené à faire un choix, celui-ci n’a pas d’importance dans l’immédiat mais peut-être plus tard dans le jeu qui sait (souvenez vous des petites soeurs)…Pourchassé par la police Booker DeWitt part alors réaliser sa mission principale, enlever Elizabeth.
Il est intéressant de noter que le début de Bioshock infinite est juste l’opposé à celui de Bioshock, rappeler vous dans Bioshock Jack arrivait dans Rapture « par hasard » (plus ou moins), ici Booker va volontairement à Columbia, Rapture est en pleine chute, Columbia est en plein essor, Rapture était sombre est exigu, columbia est vaste et lumineux…Personnellement je regrette l’aspect claustro et horrifique qu’on pouvait trouver dans le premier bioshock mais peut-être que ça arrive plus tard dans le jeu.
Bonne nouvelle, le background de Bioshock infinite semble aussi développé que celui de ses prédécesseurs, des audiologs et des films viendront vous raconter l’histoire de la ville, en tout cas pour ceux qui le veulent et se donnent la peine de fouiller un peu partout.
Le level design du jeu, « tout en hauteur » (ville dans les nuages oblige) ne sera pas sans perturber les joueurs dans un premier temps. L’utilisation des rails aériens sera aussi un coup à prendre pour attaquer les adversaires à revers. L’architecture des niveau est tellement complexe qu’on arrive parfois à se perdre, une touche sera là pour vous indiquer le chemin.
Le système de combat reste inchangé, on a toujours une arme dans la main droite et un pouvoir dans la main gauche. Les pouvoirs s’obtiennent en ingurgitant le contenu de fioles trouvées ça et là, les combats semblent avoir gagné en intensité dans ce nouvel épisode. Les améliorations passives et les distributeurs sont aussi de la partie mais je n’ai pas vu de possibilité de piratage par contre.
Bioshock infinite sera sans conteste la grosse claque de ce début d'année, le peu qu'on a pu voir donne furieusement envie d'en savoir plus sur Colombia, Elizabeth ou Booker DeWitt. Le background toujours aussi développé du jeu ainsi que les combats beaucoup plus dynamiques ne font qu'enfoncer le clou. Reste à voir comment le jeu se comporte sur consoles de salon (le jeu a été testé sur Pc).
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