Netflix c’est bien pour les longues soirées d’hivers, et quoi de mieux qu’un petit film d’horreur pour se maintenir éveillé au coin du feu radiateur. J’ai porté mon dévolu sur The Forest, un petit film sorti (direct to VOD il me semble) en 2016.
Le film ne jouit d’aucune réputation et existe un peu dans l’indifférence générale, personnellement c’est la présence de Natalie Dormer (mais si, Margaery Tyrell dans GOT) au casting qui m’a convaincu, oui il m’en faut peu... le fait qu’il sorte rapidement dans la catégorie horreur de netflix a joué aussi. Le film est également un peu dans l’actualité avec les histoires autour de Logan Paul, en effet le scenario se déroule dans la forêt du suicide au Japon.
« Sara Price (Natalie Dormer), une jeune femme américaine, reçoit un appel téléphonique de la police japonaise lui disant qu'ils pensent que sa sœur jumelle Jess (Dormer dans un double rôle) est morte, comme elle a été vue entrer dans la forêt Aokigahara. Malgré les préoccupations de son fiancé Rob (Eoin Macken), elle part pour le Japon et arrive à l'hôtel où séjournait sa sœur. »
Vous l’aurez tout de suite compris, la bonne nouvelle c’est la double présence de Natalie Dormer au casting puisqu’elle joue le personnage principal et sa sœur jumelle, bon comme en pratique il y en a une de disparue vous vous doutez bien qu’on ne la voit pas beaucoup (ça évite les effets spéciaux couteux).
Le film démarre assez rapidement puisque notre personnage principal après une courte introduction se retrouve déjà dans le forêt (lala laaa lala) à chercher sa sœur. Il faut dire qu’avec 1h30 au compteur le film n’a pas le temps, on repassera donc sur la présentation des persos (les vraies motivations de certains resteront même sans réponse) à peine on s’attardera sur la relation quasi mystique entre les sœurs jumelles qui ressentent si l’une est en danger (why not).
Question d’éthique oblige le tournage a eu lieu dans une forêt en Serbie, ça doit jouer sur l’authenticité pour les spécialistes du Japon mais perso je n’y ai vu que du feu. Forcément qui dit forêt du suicide dit esprit pas content, c’est là-dessus que va se jouer le côté horrifique de la chose, dans l’ensemble on flippe mais peut mieux faire.
En effet plutôt que de jouer sur l’atmosphère pesante de la forêt (genre ils y passent une nuit et il ne se passe pas grand-chose putain) le choix a été fait d’user (d’abuser) de jump scare et toujours sur la même forme (musique qui s’arrête et truc hors cadre qui vous saute à la gueule). Alors ça marche une fois ou 2 mais au bout d’un moment ça m’a surtout sorti du film, dommage.
Il y a pourtant quelques idées qui auraient pu être creusées comme le fait que la forêt vous pousse au suicide par des hallucinations
Bon au final ça se regarde mais ça aurait pu être 1000 fois mieux en travaillant un peu plus l’ambiance, l’aspect flippant que peut représenter une forêt est beaucoup mieux exploité dans d’autres films. Dommage d’avoir laissé cet aspect de côté surtout quand on s’appelle « the forest » et qu’on s’inspire d’une foret bien flippante IRL. Reste quelques Jumpscare efficaces et un film assez rythmé (heureusement vu sa courte durée).
Commenter cet article